(Washington) La NASA a commencé à ouvrir la capsule de la mission Osiris-Rex ayant collecté des morceaux d’astéroïde, et a annoncé mardi avoir trouvé à l’intérieur « de la poussière noire et des débris », avant même d’atteindre le gros de l’échantillon.

Sept ans après son décollage, la capsule a atterri dimanche sur Terre, dans le désert américain, au terme d’une manœuvre à haut risque.  

La NASA estime avoir réussi à ramasser en 2020 environ 250 grammes de matière sur l’astéroïde Bennu – soit le plus gros échantillon d’astéroïde jamais collecté.  

À l’époque de cette opération, l’agence spatiale s’était rendu compte que le clapet du compartiment de collecte ne parvenait pas à se refermer. Mais la cargaison avait finalement réussi à être sécurisée en étant transférée comme prévu jusque dans la capsule.

À cause de cette fuite, les scientifiques s’attendaient toutefois à ce que des résidus soient retrouvés à l’extérieur du compartiment de collecte, dans la boîte où il a été placé.  

Un premier couvercle a été ouvert mardi, dans une chambre hermétique du Centre spatial Johnson, à Houston, au Texas.

Les équipes de la NASA ont alors immédiatement « trouvé de la poussière noire et des débris », a annoncé la NASA, sans dire s’il s’agissait bien de morceaux d’astéroïde.  

Cette matière va être analysée, et le « minutieux processus de désassemblage » du compartiment de collecte va avoir lieu, « afin d’accéder à l’échantillon principal à l’intérieur » de celui-ci, a écrit l’agence spatiale.  

Une conférence de presse est prévue le 11 octobre pour « dévoiler l’échantillon ».  

L’analyse de la composition de l’astéroïde Bennu doit permettre aux scientifiques de mieux comprendre la formation du système solaire, et comment la Terre est devenue habitable.