Quelques semaines seulement après avoir soulevé la possibilité d'une grève pour protester contre le calendrier chargé de l'ATP, Andy Murray et Rafael Nadal ont admis, mardi, que de réunir les gros noms du tennis pour établir leur plan de match pourrait s'avérer difficile.

Le mois dernier, Murray a déclaré qu'une telle réunion aurait sûrement lieu pendant le Masters de Shanghaï, mais les retraits de Roger Federer et Novak Djokovic semblent avoir mis un frein à ce plan.

Murray, quatrième raquette mondiale, a indiqué que de coordonner l'horaire des joueurs n'était pas facile, tandis que Nadal estime que le timing pour tenir une telle réunion n'est pas le meilleur.

Nadal, Murray et Andy Roddick ont été ceux qui ont le plus exprimé leur désir de voir apportés des changements au calendrier chargé du circuit professionnel et au nombre de tournois auxquels les joueurs sont obligés de participer.

En novembre dernier, l'ATP a accepté de prolonger la saison morte de cinq à sept semaines à la suite de plusieurs années de récriminations de la part des joueurs sur la durée de la saison et sur l'effet néfaste qu'elle a sur leur santé.

Mais d'autres sources de conflits ont fait surface pendant les derniers Internationaux des États-Unis, marqués par la pluie abondante et de nombreux retards et reports de matchs, quand Nadal, Murray et Roddick ont exprimé leurs inquiétudes au sujet de l'état des courts et du calendrier remanié, qui a forcé l'Espagnol à disputer trois matchs en trois jours.

Depuis, Roddick plaide en faveur de la création d'un syndicat, semblable à ceux des autres sports majeurs, qui pourrait négocier au nom des joueurs avec les dirigeants de l'ATP.

Après sa victoire au deuxième tour du masters de Shanghai, mardi, Roddick a indiqué que Federer et Djokovic doivent être de toutes les discussions, mais qu'il s'attend également à ce que de telles discussions aient lieu avant la fin de l'année.