Le président américain Donald Trump est revenu jeudi sur son récent séjour en France, insistant sur le fait que son homologue français Emmanuel Macron aimait le tenir par la main et estimant que la tour Eiffel n'avait jamais rassemblé une foule aussi importante que lorsqu'il y a dîné.

M. Macron «est un super gars. Intelligent, fort. Aime tenir ma main», a relevé M. Trump dans un entretien au New York Times. «Les gens ne réalisent pas à quel point il aime tenir ma main. Et c'est bien».

Et d'enchaîner: «Vraiment. C'est une bonne personne. C'est un gars dur, mais écoutez, il doit l'être. Je pense qu'il va être un super président de la France. Mais il aime tenir ma main».

Le milliardaire avait été invité à assister au défilé du 14 juillet à Paris qui coïncidait cette année avec le centenaire de l'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale.

Il a confié qu'il avait été «assez surprenant» pour lui de recevoir cette invitation après sa décision de quitter l'accord de Paris sur le climat, conclu fin 2015 par 195 pays.

Au sujet du défilé, M. Trump a estimé que c'était l'une des «plus belles parades» qu'il ait jamais vues. «Et, en fait, nous devrions en faire une sur Pennsylvania Avenue» à Washington, reliant notamment le Congrès à la Maison-Blanche, a-t-il indiqué.

«C'était beaucoup plus que quelque chose de normal. Il a dû y avoir 200 avions au-dessus de nos têtes. (...) C'était limité. Ça a été deux heures, et la parade s'est terminée».

«Ça n'a pas duré toute la journée. Ils n'ont pas été fous. Vous ne voulez pas partir, mais vous le devez. Ou vous voulez partir, vraiment», a-t-il poursuivi. «C'était une chose incroyable».

Au sujet du dîner des deux couples présidentiels dans le restaurant de la tour Eiffel, M. Trump a relevé que «le pied de la tour Eiffel semblait n'avoir jamais connu une célébration aussi importante dans l'histoire de la tour Eiffel».

«Il y avait des milliers et des milliers de personnes, parce qu'elles avaient entendu que nous y dînions», a-t-il souligné, avant d'évoquer sa visite sur la tombe de Napoléon.

«Napoléon a un peu mal fini. (...) Son unique problème c'est qu'il n'a pas été en Russie ce soir-là à cause d'activités extraconjugales, et ils ont gelé à mort», a-t-il déclaré au NYT, en référence aux soldats français engagés dans la campagne de Russie.

«Combien de fois la Russie a-t-elle été sauvée par le climat ? (...) La même chose est arrivée à Hitler. (...) Ils y sont allés et c'est tombé à 35 degrés sous zéro, et ça a été la fin de cette armée».