L'appui du gouvernement espagnol envers la princesse Cristina semble s'estomper. Le porte-parole du gouvernement a affirmé que la soeur du roi Felipe, qui fait face à des accusations de fraude, devrait considérer la possibilité de renoncer à ses droits de succession.

En entrevue avec le quotidien espagnol El Mundo, Rafael Hernando a invité la princesse à réfléchir à son avenir dans la royauté.

Il y a une semaine, le premier ministre espagnol Mariano Rajoy disait être convaincu qu'elle était innocente. Mais vendredi, quelques jours après sa mise en accusation, il a indiqué qu'il ne voulait plus s'en mêler.

La veille, le roi Felipe avait déclaré, sans nommer sa soeur, que les personnalités publiques ne devraient pas profiter de leur statut pour s'enrichir.

La pression devient donc de plus en plus forte sur la princesse, alors que son époux, Inaki Urdangarin, fait aussi l'objet d'une enquête quant à des allégations de malversations.