Barack Obama a assuré vendredi à David Cameron de «la pérennité» de la «relation spéciale» entre les États-Unis et le Royaume-Uni, après le refus britannique de participer à d'éventuelles frappes en Syrie, selon Downing Street.

Lors d'un coup de fil de 15 minutes vendredi soir, le président américain a «souligné apprécier sa solide amitié avec le Premier ministre (britannique) et la solidité, la pérennité et la profondeur de la relation spéciale entre nos deux pays», a indiqué un porte-parole de David Cameron dans un communiqué.

«Ils ont convenu que leur coopération sur les dossiers internationaux allait continuer dans le futur et tous deux ont réitéré leur détermination à trouver une solution politique au conflit en Syrie en réunissant toutes les parties», a-t-il poursuivi, au lendemain du rejet par le Parlement à Londres du principe d'une action militaire britannique en Syrie.

David Cameron a expliqué à Barack Obama que le gouvernement britannique avait accepté le refus de la Chambre des communes. «Le président Obama a dit qu'il respectait pleinement l'approche adoptée par le Premier ministre et qu'il n'avait pas encore pris de décision sur la réponse américaine», a ajouté le porte-parole.

Le veto jeudi soir du parlement britannique a fait naître des inquiétudes au Royaume-Uni sur l'avenir de «la relation spéciale» entre Londres et Washington, alors que Paris se retrouve désormais en position d'allié principal des États-Unis.