Un médecin irakien jugé pour avoir apparemment participé à un attentat-suicide en Ecosse a reconnu mardi qu'il était favorable aux rebelles sunnites dans son pays, mais n'avait aucune rancune contre les Britanniques.

Bilal Abdulla est poursuivi parce qu'il était sur le siège arrière d'une Jeep en flammes qui en juin 2007 était venu s'écraser sur la porte d'entrée de l'aéroport de Glasgow, en Ecosse. Il est aussi mis en cause dans deux tentatives d'attentats à la voiture piégée à Londres. Il nie les charges de conspiration dans un meurtre et provocation d'explosion le concernant.

Le conducteur de la Jeep n'a pas survécu à ses brûlures.

Bilal Abdulla a témoigné pour sa défense devant le tribunal de Woolwich qu'il était né en Angleterre, possédait un passeport britannique, avait étudié à Cambridge et considérait la Grande-Bretagne comme sa patrie.

Cependant, il a passé la plus grande partie de sa vie en Irak, où sa famille est retournée quand il avait 4 ans, et seulement revenu en 2002 dans les îles britanniques.

Il a précisé qu'il soutenait les insurgés irakiens, parce qu'il avait été choqué des brutalités des forces «d'invasion» occidentales à leur encontre, alors qu'il était favorable au départ au renversement de Saddam Hussein.