Le sénateur indépendant Bernie Sanders a annoncé lundi qu'il briguerait un autre mandat à la chambre haute du Congrès des États-Unis.

M. Sanders, un potentiel candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle de 2020, compte axer son programme sur les familles de travailleurs.

Le politicien de 76 ans espère que les démocrates reprendront le contrôle du Sénat et de la Chambre des représentants lors des élections à venir.

« Les élections de mi-mandat de 2018 seront les plus importantes de nos vies. Nous avons une Chambre et un Sénat contrôlés par des extrémistes de droite », a-t-il lancé en entrevue avec l'Associated Press.

« Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir en 2018 pour mettre fin au régime à parti unique dans ce pays », a-t-il ajouté.

Même s'il passera « énormément de temps » dans son État du Vermont, il a également l'intention de prêter main-forte à d'autres candidats qui partagent ses valeurs, ailleurs au pays.

Bernie Sanders a été élu pour la première fois au Sénat en 2006, mais il représentait déjà le Vermont depuis 16 ans à la Chambre des représentants. Il occupait auparavant le poste de maire de Burlington.

Bien qu'indépendant, Bernie Sanders a joint ses forces avec les démocrates au Congrès.

Il croit maintenant que ses idéaux sont aussi ceux du Parti démocrate. Des idées autrefois contestées, comme celle d'un système de santé à payeur unique, sont maintenant plus populaires que jamais, souligne-t-il.

Bernie Sanders est reconnu pour le mouvement qu'il a inspiré lors de la primaire démocrate, alors qu'il affrontait Hillary Clinton en vue de l'élection présidentielle de 2016. Après une campagne résolument à gauche, il avait récolté 43 % des appuis au sein du parti.

Depuis, il a été érigé en détracteur notoire de l'administration de Donald Trump.

Dans sa présente campagne, Bernie Sanders s'intéressera aussi à des enjeux nationaux comme l'introduction d'un salaire minimum de 15 $ l'heure et la gratuité scolaire dans les établissements d'enseignement supérieur publics.

En 2012, M. Sanders avait été réélu avec 71 % de la faveur populaire au Vermont.