Les États-Unis et le Japon tiendront une réunion ministérielle sur les questions de sécurité le 17 août à Washington, alors que les États-Unis tentent de durcir la pression internationale pour endiguer les ambitions nucléaires de la Corée du Nord.

Rex Tillerson et James Mattis, secrétaire d'État et ministre de la Défense américains, recevront leurs homologues japonais Taro Kono et Itsunori Onodera, tous deux fraîchement nommés au sein du gouvernement japonais, a annoncé lundi le département d'État à Washington.

La réunion portera sur « la manière dont les États-Unis et le Japon peuvent coordonner leur réponse face à l'évolution de la sécurité au niveau régional, et renforcer leur coopération bilatérale en matière de sécurité et de défense », a-t-il ajouté dans un communiqué. Les ministres se pencheront également sur « l'évolution constante de la présence militaire américaine au Japon ».

Washington et Tokyo partagent la même crainte de voir Pyongyang se doter de l'arme nucléaire. Lors d'un entretien téléphonique fin juillet, après le tir d'un nouveau missile intercontinental nord-coréen, le président américain Donald Trump et le premier ministre japonais Shinzo Abe avaient estimé de concert que « la Corée du Nord représente une menace directe sérieuse et grandissante pour les États-Unis, le Japon », mais aussi la Corée du Sud et d'autres pays de la région.

Cette pression accrue appelée de leurs voeux s'est traduite ce week-end par un durcissement sensible des sanctions de l'ONU, lors du vote d'une résolution du Conseil de sécurité adoptée à l'unanimité, sous l'impulsion américaine. Ces sanctions pourraient coûter à Pyongyang un milliard de dollars de revenus annuels.