L'ancienne secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a estimé que le président russe Vladimir Poutine «pouvait être dangereux» et que sa politique en Ukraine devait trouver une réponse unie des pays occidentaux, dans une interview au journal dominical allemand Bild am Sonntag.

À la question de savoir à quel point le président Poutine pouvait être dangereux dans le contexte du rattachement de la Crimée à la Russie et du conflit entre les séparatistes pro-russes et les autorités de Kiev dans l'est de l'Ukraine, Mme Clinton a répondu, dans cette interview publiée en allemand: «je pense qu'il peut être dangereux».

«L'Occident doit répondre par une réaction commune à sa dernière agression en Ukraine», a-t-elle dit dans cette interview publiée le jour de la présentation à Berlin de son livre Hard Choices.

Selon elle, «un homme comme Poutine va toujours jusqu'à la limite. Il essaie toujours de tester la résistance des autres» avant de réadapter sa tactique.

Interrogée lors de la présentation de son livre sur l'interlocuteur qu'est Vladimir Poutine,  elle a répondu: «c'est un client coriace, au cuir plutôt épais».

Elle a aussi approuvé la plaisanterie d'un journaliste disant à propos de Vladimir Poutine qu'il ressemblait à «un cowboy russe». «Oui, exactement, avec ou sans t-shirt», s'est-elle esclaffée.

Vladimir Poutine lui-même avait ironisé début juin à propos de l'ancienne secrétaire d'État américaine, la qualifiant de femme «faible». «Il vaut mieux ne pas se disputer avec les femmes», avait-il dit dans un entretien aux médias français TF1 et Europe 1.