Les responsables de l'Union européenne et le président français François Hollande ont adressé vendredi soir leurs condoléances aux familles des victimes de la fusillade qui a fait une trentaine de morts, dont une majorité d'enfants, aux États-Unis.

«Je voudrais exprimer mon choc après la fusillade tragique», a déclaré la responsable de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, dans un communiqué ajoutant qu'elle pensait «aux victimes, à leurs familles et au peuple américain en ce moment difficile».

Pour le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, ce sont «de jeunes vies porteuses d'espérance (qui) ont été détruites». «C'est avec un choc profond et horreur que j'ai appris la fusillade tragique dans le Connecticut», a-t-il indiqué en exprimant ses «sincères condoléances» au nom de la Commission européenne et en son nom personnel.

Le président français a, dans un message transmis à l'AFP, fait part de «son émotion et consternation» après avoir appris la nouvelle de la fusillade dans une école primaire américaine.

«En ce moment si douloureux pour les États-Unis, je vous adresse mes condoléances attristées, en mon nom personnel et au nom du peuple français. Je vous saurais gré de bien vouloir faire part aux familles des victimes de ma solidarité dans cette cruelle épreuve», conclut le message.

De son côté le ministère français des Affaires étrangères a souligné dans une déclaration que «dans ces circonstances tragiques qui endeuillent l'Amérique, la France tient à faire part de toute sa solidarité aux autorités et au peuple américains et à exprimer ses condoléances aux familles des victimes et à leurs proches».

À Londres, le Premier ministre David Cameron s'est, lui aussi, dit «choqué et profondément attristé par cette horrible fusillade dans le Connecticut qui a tué et blessé tant d'innocents».

«Mes pensées sont avec les blessés et ceux qui ont perdu des êtres chers», a-t-il ajouté en présentant ses condoléances aux familles, au président Obama, le gouverneur du Connecticut et au peuple américain.

«Cela brise le coeur de penser à ces personnes auxquelles les enfants ont été volés à un âge si jeune, alors qu'ils avaient encore toute la vie devant eux», a-t-il indiqué.

Au Canada, le Premier ministre Stephen Harper a qualifié de «terrible nouvelle» la fusillade en précisant sur son compte Twitter que «les Canadiens prient pour les élèves et les familles au Connecticut qui sont touchés par cette violence insensée».

«Au nom de tous les Canadiens, j'offre mes plus sincères condoléances à nos amis américains», a déclaré, pour sa part, le chef de la diplomatie canadienne John Baird.

De son côté, le chef de l'opposition de gauche au Canada, Thomas Mulcair, du Nouveau parti démocratique,  a souligné que «la douleur et la peur dont nous sommes témoins dépassent l'entendement. Les écoles sont censées être des lieux sûrs où les enfants apprennent, grandissent et s'épanouissent».

«Qu'un si grand nombre d'enfants soient ainsi la cible d'un tueur bouleverse nos convictions profondes et l'idée que nous nous faisons de notre société. Le temps viendra de réfléchir à ce qui s'est passé et aux moyens à prendre pour empêcher d'autres tragédies semblables», a-t-il ajouté dans une allusion au contrôle des armes à feu.

La fusillade a fait 27 morts, dont 20 enfants et le tireur qui a été retrouvé mort dans l'établissement, a annoncé un responsable de la police locale de Newtown.