La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton s'est engagée mercredi à faire la lumière sur l'attaque du consulat de Benghazi le 11 septembre et à retrouver les responsables de la mort de l'ambassadeur américain en Libye et de trois autres agents.        

« Il reste des questions sur ce qui s'est exactement passé à Benghazi durant cette nuit, il y a trois semaines, et nous ne serons pas tranquilles tant que nous n'aurons pas répondu à ces questions, tant que nous n'aurons pas retrouvé les terroristes qui ont tué nos concitoyens », a déclaré Mme Clinton lors d'un point de presse.

Les États-Unis « s'efforcent de déterminer qui sont les responsables (de l'attaque) et de les traduire en justice », a-t-elle déclaré, rappelant qu'elle avait mis sur pied une commission qui doit passer en revue, à partir de cette semaine, les mesures de sécurité en vigueur à Benghazi et les renseignements sur l'état de la menace islamiste et terroriste avant l'attaque.

Trois semaines après l'attaque de son consulat à Benghazi et la mort de son ambassadeur en Libye, le département d'État américain est sous pression de l'opposition républicaine qui dénonce des failles en matière de sécurité et de renseignement avant l'attentat.

Un représentant de la Chambre, Darrell Issa, a écrit mardi à Mme Clinton pour exiger qu'elle fasse toute la lumière sur les faits la nuit du drame et sur les conditions de sécurité autour de l'ambassadeur et du consulat avant l'attaque.

L'élu affirme que « le poste diplomatique américain en Libye avait plusieurs fois réclamé un renforcement de la sécurité à Benghazi », mais que « Washington n'avait pas accédé à cette demande ».

La secrétaire d'État lui a répondu mardi par écrit que le département d'État « collaborerait » avec lui, car « nous voulons tous deux le même résultat : un inventaire complet et précis de ce qui s'est passé et le moyen d'éviter que cela ne se reproduise ».