Les consultations russo-américaines à Moscou cette semaine en vue de la conclusion d'un nouvel accord de désarmement nucléaire ont été «productives», a annoncé vendredi la Maison Blanche, se disant «satisfaite des progrès» enregistrés.

Moscou et Washington sont engagés dans des négociations pour conclure un texte prenant la succession du traité START, qui a expiré en décembre.

Jeudi et vendredi, le conseiller à la sécurité nationale de Barack Obama, le général James Jones, et l'amiral Mike Mullen, chef d'état-major des armées, ont participé à des discussions à huis clos avec leurs homologues russes, a indiqué vendredi soir le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, Michael Hammer.

Qualifiant ces négociations de «productives», M. Hammer a affirmé que les Etats-Unis étaient «satisfaits des progrès effectués et s'attendent à poursuivre les discussions pour finaliser les derniers détails» de l'accord.

Lors de sa visite à Moscou, le général Jones a aussi rencontré le président Dmitri Medvedev et d'autres hauts responsables russes, avec lesquels il a discuté, outre des pourparlers de désarmement, «d'autres sujets, dont l'Afghanistan (et) l'Iran», selon la même source.

Le président Medvedev a déclaré le 16 janvier que Moscou et Washington avaient réalisé des progrès «significatifs» vers la conclusion d'un nouvel accord.

Ce traité, sur lequel les délégations russe et américaine négocient depuis plus de six mois, doit prendre le relais de START 1, conclu en 1991 et arrivé à échéance le 5 décembre 2009.

M. Obama et son homologue russe avaient défini en juillet l'objectif de ramener le nombre des têtes nucléaires dans une fourchette de 1 500 à 1 675 pour chacun des ex-ennemis de la Guerre froide et le nombre de vecteurs capables de les transporter entre 500 et 1 100.