À l'occasion du troisième et dernier débat, qui a lieu le 15 octobre dans l'Etat de New York, le Los Angeles Times regrette que Barack Obama et John McCain ne fassent pas preuve de plus d'imagination pour relancer l'économie.

Il est trois heures du matin. Vos enfants dorment en sécurité. Mais à la Maison-Blanche, le téléphone sonne». Tirés d'un spot de campagne de Hillary Rodham Clinton, ces mots évoquent l'image d'un président qui, au beau milieu de la nuit, fait face aux «forces du mal» menaçant la sécurité des Américains.

Ces jours-ci, le coup de téléphone nocturne à la Maison-Blanche pourrait très bien venir du ministre des Finances américain, avertissant de la chute d'une place boursière asiatique ou du rachat d'une banque par un gouvernement européen. Et ce n'est pas une manoeuvre politique visant à alarmer le public.

C'est la conséquence bien réelle du désastre financier provoqué par les crédits immobiliers à risque.

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