La présidente de l'Université de Regina craint que des centaines d'étudiants libyens présents au Canada se retrouvent à court d'argent si les sanctions fédérales imposées contre le régime de Mouammar Kadhafi ont pour effet de geler leurs bourses d'études.



Ces sanctions ont été imposées par Ottawa afin de pousser le dictateur libyen vers la sortie.

Vianne Timmons a indiqué qu'il y avait actuellement 520 étudiants universitaires libyens au Canada, dont huit à Regina, en Saskatchewan.

Mme Timmons a affirmé que les étudiants libyens étaient déjà inquiets en raison des troubles qui secouent leur pays d'origine, et que l'interruption du versement des bourses d'études pourrait compromettre la formation de ces personnes qui pourraient participer à la reconstruction de leur pays.

La présidente de l'Université de Regina prévoit demander cette semaine au gouvernement fédéral d'exclure les bourses d'études des sanctions économiques imposées à la Libye.

Mme Timmons est aussi présidente du Bureau canadien de l'éducation internationale, qui gère environ 195 millions $ en bourses d'études provenant du gouvernement libyen.