La crise syrienne qui dure pousse le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) à repenser son programme de réinstallation et à revenir frapper à la porte d'Ottawa.

Le haut commissaire Antonio Guterres a rencontré le ministre canadien de la Citoyenneté et de l'Immigration, mercredi, dans le cadre d'une tournée qui le mène en Europe, aux États-Unis et au Canada, à la recherche d'un refuge pour 100 000 Syriens.

M. Guterres dit attendre une réponse positive du ministre Chris Alexander.

Lorsque l'UNHCR cherchait des pays pour 30 000 réfugiés syriens, le Canada avait accepté d'en accueillir 1300, mais on est encore très loin du compte.

M. Guterres affirme qu'il est maintenant urgent de partager le fardeau des pays voisins de la Syrie. Le programme de réinstallation a donc été révisé à la hausse afin de se montrer solidaire de ces pays.

Il donne pour exemple le Liban où les Syriens représentent plus du quart de la population. Plus d'un million de ces Syriens sont inscrits auprès de l'UNHCR.

Le haut commissaire parle d'un impact gigantesque sur la société libanaise en citant les exemples des écoles surpeuplées, des hôpitaux et des infrastructures qui ne répondent plus à la demande.