Une deuxième équipe d'inspecteurs sera envoyée en Syrie afin d'augmenter le rythme des vérifications de l'arsenal chimique syrien et leur destruction, a annoncé mardi l'OIAC.

«La deuxième équipe va compléter l'équipe de reconnaissance, composée d'experts de l'OIAC, qui sont en Syrie depuis le 1er octobre pour les activités de vérification et de destruction», a précisé dans un communiqué l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, basée à La Haye.

Aucun détail sur la composition de cette équipe ou sa date de départ vers Damas n'a néanmoins été communiqué par l'Organisation pour l'interdiction de armes chimiques (OIAC), dont le Conseil exécutif se réunit actuellement pour l'une de ses rencontres régulières.

Lundi, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, avait recommandé la création d'une mission conjointe de l'ONU et de l'OIAC, comptant une centaine d'hommes, avec une base opérationnelle à Damas, et une base arrière à Chypre.

La première équipe, composée d'une vingtaine d'experts, a déjà supervisé la destruction dimanche, par des personnels syriens, des premières têtes de missiles, de bombes et d'équipements visant à fabriquer des armes chimiques.

Le but est de rendre inutilisables tous les moyens de production de ce type d'armes pour le 1er novembre.

Cette équipe intervient en application d'une résolution des Nations unies votée après une attaque chimique particulièrement meurtrière commise le 21 août près de Damas, après laquelle Washington avait menacé le régime d'une frappe militaire.

Le président syrien Bachar al-Assad s'est ainsi engagé à faciliter le travail des experts, après ce vote de la résolution 2118, la première votée sur le conflit syrien, grâce à un accord russo-américain prévoyant le désarmement chimique du pays d'ici mi-2014.