La Canadienne Julia Garratt qui était détenue en Chine depuis le 4 août dernier pour des allégations d'espionnage vient d'être remise en liberté sous caution.

La nouvelle a été confirmée par Hong Lei, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, qui ajoute que le dossier de Mme Garratt demeure sous investigation.

Son époux, Kevin Garratt, demeure toutefois détenu. Sa femme et lui font maintenant face à des accusations de vol de secrets d'État et d'espionnage, d'après Hong Lei.

Kevin et Julia Garratt, qui sont originaires de Vancouver, ont vécu et travaillé en Chine durant 30 ans. Ils opéraient depuis 2008 un café à Dandong, une ville frontalière de la Corée du Nord, lorsqu'ils ont été arrêtés.

Leur arrestation est survenue quelques jours après que le Canada eut accusé la Chine d'espionner les agences fédérales canadiennes.

Lors de sa visite officielle en Chine, en novembre dernier, le premier ministre du Canada, Stephen Harper, a affirmé avoir soulevé le dossier du couple Garratt lors de sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping, à Pékin.