Après la déchéance du ministre de la Défense Karl-Théodorer zu-Gutenberg forcé de démissionner en 2011 pour une thèse de doctorat pris en flagrant délit de plagiat, voilà que le monde politique allemand est à nouveau éclaboussé par une histoire de tricherie universitaire poussant la ministre de la Recherche Annette Schavan a quitté son poste, le 9 février. Dernière victime accrochée au tableau de chasse de Martin Heidingsfelder, l'homme qui a fait de la chasse au plagiat une profession.

Sa prochaine cible pourrait être le plus gros gibier qu'il n'ait jamais chassé, soit la chancelière Angela Merkel en personne. Un mystérieux client lui aurait proposé un montant dans les cinq chiffres pour qu'il prouve que la thèse de doctorat de cette physicienne de formation n'est pas nette.

Pour ouvrir un dossier, M. Heidingsfelder demande d'emblée la rondelette somme de 300 euros (plus de 405 $). Il faut compter ensuite 500 euros par jour de travail (plus de 675 $). Même si M. Heidingsfelder ne parvient jamais à satisfaire son client anonyme qui cherche des poux à Mme Merkel, la tricherie académique demeurera pour lui un marché lucratif.

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