Avis : ce billet contient des infos sur la dernière émission de la série The Sopranos présentée sur la chaîne HBO. À bon entendeur, salut.

La vie des Soprano continue, comme si de rien n'était. On s'attendait à une fin sanglante et spectaculaire, or le créateur de la série, David Chase, a pris tout le monde par surprise en refusant de boucler la boucle. Dans la dernière scène, Tony mange des rondelles d'oignon avec sa femme Carmela et son fils A.J. dans un restaurant. On s'attend à ce qu'il se fasse buter par le type au comptoir, qui a une mine de tueur. Mais le chef de la famille mafieuse du New Jersey survit. La justice est toujours à ses trousses, mais il a éliminé son rival new-yorkais, Phil Leotardo.

Le New York Times publie à la une cette critique élogieuse de la dernière émission de la série de HBO, qui a suscité une tonne de commentaires dans les médias américains au cours des derniers jours. On peut y lire le passage suivant : «The Sopranos était le drame familial le plus réaliste et inhabituel de l'histoire de la télévision. Il y a eu plusieurs bons films sur la mafia, dont une trilogie légendaire, mais les fans devaient se tourner vers la littérature pour trouver une description comparable de la complexité et des contradictions de la vie familiale américaine.»

Musicalement, la série n'a pas pris fin sur une chanson de Frank Sinatra mais plutôt sur un air de Journey (Don't Stop Believing). Ça doit être une blague de Chase.

P.S. : Contrairement à ce que j'ai écrit la semaine dernière, Silvio n'est pas mort dans l'avant-dernière émission. Dans la dernière, Tony lui rend visite à l'hôpital.

(Photo HBO)