Comme le souligne aujourd'hui le New York Times dans cet article, des candidats présidentiels, dont John McCain et Mitt Romney, ainsi que des groupes juifs ont dénoncé l'invitation de l'université. De leur côté, les tabloïds new-yorkais, dont le Daily News, traitent cette affaire avec leur subtilité habituelle. Quant à la direction de Columbia, elle a invoqué la liberté universitaire pour justifier sa décision de donner la parole à un chef d'État controversé ayant notamment mis en doute la réalité de la Shoah et prononcé des discours menaçants contre Israël.

De dire un responsable de Columbia : «La liberté de nos doyens et professeurs de créer des programmes difficiles voire controversés pour nos étudiants est essentielle et constitue un exemple puissant de la force de nos universités et de la société américaine.» Ahmadinejad sera à New York la semaine prochaine pour assister à l'ouverture de l'Assemblée générale des Nations unies.