Certains membres de son entourage lui ont conseillé de mettre un terme à sa campagne présidentielle, de peur qu'elle nuise aux chances de Barack Obama en novembre en accentuant les divisions démographiques et raciales au sein du Parti démocrate. Mais la sénatrice de New York ne partage pas cette peur, c'est le moins qu'on puisse dire.

Selon cet article du New York Times, elle a confié à ses proches que la course à l'investiture démocrate avait été entachée par le sexisme plutôt que par le racisme, une assertion que son mari a également formulée hier. Et si elle refuse de quitter la course, c'est pour démontrer à ses supporteurs - spécialement les jeunes femmes - qu'elle n'est pas une lâcheuse qu'on peut tasser dans un coin.

Hillary Clinton a déjà abordé la question du sexisme avec la journaliste Lois Romano, qui a signé hier un article sur le sujet dans le Washington Post. La sénatrice a notamment reproché aux médias d'avoir fermé les yeux sur les manifestations de la misogynie qui ont ponctué la course démocrate.

Le sexisme en viendra-t-il à servir d'explication à la défaite d'Hillary Clinton?