Le New York Times et le Washington Post publient aujourd'hui à la une des analyses soulignant la «chance» de Barack Obama, qui n'aurait pu souhaiter une meilleure collaboration de la part du premier ministre de l'Irak à l'occasion de sa visite dans son pays. Je traduis un extrait de l'analyse du Times à propos de la position de Nouri al-Maliki en faveur d'un retrait des unités de combat américaines d'ici 2010 qui correspond grosso modo à la proposition du candidat démocrate :

Non seulement ces développements ont-ils donné à M. Obama une certaine crédibilité en tant que leader mondial éventuel au cours d'une semaine où chacun de ses gestes reçoit une attention intensive dans son pays et à l'étranger, mais ils ont également miné l'argument principal de M. McCain contre lui, à savoir qu'un calendrier de retrait constituerait une capitulation et exposerait les Irakiens à une situation dangereuse.

On trouve ici l'analyse du Post. Reste à voir si la «chance» d'Obama se poursuivra en Israël et en Cisjordanie, où il rencontra les dirigeants israéliens et palestiniens après un arrêt en Jordanie.

P.S. : Obama regrette-t-il de ne pas avoir appuyé l'envoi de renforts en Irak? La question lui a été posée hier soir sur ABC. Sa réponse («non») est critiquée par le camp McCain. Le candidat a soutenu que plusieurs facteurs imprévisibles avaient contribué à la baisse des violences en Irak, dont la détermination des tribus sunnites de combattre les extrémistes.