«Chris Christie à la présidence?» C'était le titre qui coiffait récemment une chronique signée par le commentateur conservateur Marc Thiessen dans le Washington Post. La question en dit long sur l'enthousiasme de plusieurs républicains au sujet du gouverneur du New Jersey, qui a présenté récemment un plan draconien pour éliminer un déficit budgétaire de 10,7 milliards de dollars en 2011 sans augmenter les impôts. Ses coupures dans l'éducation, les transports et le logement, entre autres, font saliver les conservateurs, qui voient dans l'approche de Christie un retour au républicanisme à la Reagan. Elles lui ont également valu hier cet article élogieux dans le journal The Hill.

Élu en novembre dernier, Christie se distingue par un style très combatif. Il a déjà comparé les enseignants des écoles publiques du New Jersey à des revendeurs de drogue. Questionné hier par un journaliste sur son ton, l'ancien procureur fédéral et fan fini de Bruce Springsteen a fourni cette réponse qui a comblé ses admirateurs conservateurs (voir le clip qui coiffe ce billet).