Décembre 2010 : en échange du maintien pendant deux ans de tous les allégements fiscaux adoptés sous l'ère Bush, Barack Obama arrache deux concessions aux républicains : la prolongation pour 13 mois des allocations chômage qui étaient arrivées à expiration et la réduction pour un an de l'impôt prélevé sur les salaires (payroll tax), dont le taux passe ainsi de 6,2% à 4,2%

Septembre 2011 : dans le cadre de son plan de relance économique, le président réclamera une prolongation de la réduction de l'impôt prélevé sur les salaires. Cette réduction, faut-il préciser, ne s'applique pas à la portion des salaires dépassant 106 800$.

Comme on peut le lire dans cette chronique de Harold Meyerson, les républicains s'opposeront au maintien de la réduction de cet impôt. Je cite la justification du représentant Paul Ryan, le Monsieur Budget des républicains :

«Cela ne ferait qu'exacerber nos problèmes de dette.»

Voyons voir : le maintien des allégements fiscaux des contribuables gagnant 200 000$ et plus est parfaitement justifiable, mais pas une réduction modeste de l'impôt prélevé sur les petits salaires? Aidez-moi à comprendre...