Pourquoi Sharon Bialek a-t-elle décidé de sortir de l'anonymat pour accuser Herman Cain de gestes sexuels «très déplacés»? De toute évidence, les explications de la femme de Chicago n'ont pas convaincu Andrea Peyser, du New York Post, qui la qualifie de «gold digger» dans une chronique dont les féministes parmi vous me donnerez des nouvelles.

Sans aller aussi loin (ou bas) que le Post, le Chicago Tribune publie aujourd'hui un article à la une qui fait notamment état des problèmes financiers de Bialek. Âgée de 50 ans, cette mère d'un adolescent de 13 ans qui a longtemps travaillé dans le marketing a déclaré faillite à deux reprises, en 1991 et 2001. Elle a également été pénalisée par le fisc en 2009 pour 5 176$ en impôts impayés.

Le quotidien publie cependant les propos du père et du fiancé de l'accusatrice, qui appuient sa démarche et affirment que celle-ci n'est pas inspirée par l'appât du gain.

Dans un article publié à la une, le Washington Post analyse de son côtés les retombées politiques des allégations de Bialek, se demandant si Cain pourra y survivre. Le prétendant républicain à la présidence tiendra une conférence de presse aujourd'hui pour répondre aux nouvelles accusations.

Bialek est la quatrième femme à avoir accusé l'homme d'affaires de harcèlement sexuel ou de gestes sexuels déplacés. Elle est devenue hier la première à s'identifier publiquement.