Le projet de loi n'a aucune chance d'être adopté dans un État - le Nouveau-Mexique - où le parlement est dominé par des démocrates. Mais il constitue une première aux États-Unis: s'il n'en tenait qu'à l'auteure du texte, la républicaine Cathrynn Brown, une femme décidant d'avorter après avoir été victime d'un viol pourrait être accusée de «destruction de preuve» et faire de la prison, comme on peut le lire dans cet article de l'AFP.

L'histoire ne dit pas si l'idée vient de Mme Brown ou d'un de ces républicains mâles convaincus que la grossesse issue d'un viol fait partie d'un plan divin.