La plupart des observateurs prédisaient que Barack Obama finirait par donner le feu vert au projet d'oléoduc Keystone XL qui doit relier des sites d'exploitation de sables bitumineux de l'Alberta à des raffineries du Texas.

Mais certains environnementalistes américains ont repris espoir après avoir entendu le président américain dire ceci aujourd'hui lors d'un discours à Washington où il a annoncé un plan ambitieux de lutte contre le réchauffement climatique :

«Notre intérêt national sera préservé seulement si ce projet n'exacerbe pas de façon significative le problème de la pollution carbonique.»

Les opinions sur cette question sont partagées au sein même de l'administration Obama, l'agence de protection de l'environnement (EPA) ayant notamment dénoncé l'évaluation positive accordée au projet d'oléoduc par le département d'État.

Dans une lettre écrite en avril, l'EPA a suggéré au département d'État de réexaminer sa conclusion selon laquelle le projet du groupe TransCanada ne haussera pas significativement le traitement de sables bitumineux de l'Alberta et, par conséquent, les émissions de gaz à effet de serre.