En mars dernier, le département d'État américain affirmait que la construction de l'oléoduc Keystone XL n'aurait pas d'impact majeur sur le développement des sables bitumineux en Alberta. Cette conclusion était de nature à faciliter l'approbation par l'administration Obama du projet controversé de 7 milliards de dollars qui transporterait le bitume de la province canadienne à travers six États américains jusqu'aux raffineries du golfe du Mexique.

Or, comme on peut le lire dans cet article, des analystes de Goldman Sachs ont contredit en juin cette conclusion en affirmant que la cadence du développement des sables bitumineux pourraient être affectée par des délais additionnels dans la réalisation de l'oléoduc.

Des analystes de RBC Marchés des capitaux sont arrivés à une conclusion similaire en affirmant que les producteurs de sables bitumineux devraient repenser leurs plans d'expansion si le projet du groupe TransCanada était rejeté.

Barack Obama a lui-même donné de nouveaux espoirs aux opposants à l'oléoduc Keystone XL en minimisant, lors d'une interview au New York Times, le nombre d'emplois qui seraient créés par sa construction.