De même que la Turquie, l'Arabie saoudite est mécontente de la décision de Barack Obama d'explorer la voie diplomatique pour résoudre la crise syrienne plutôt que d'attaquer le régime de Bachar al-Assad.

De même qu'Israël, l'Arabie saoudite s'alarme de la décision de l'administration américaine de négocier un accord nucléaire avec l'Iran, son ennemi mortel. Et elle n'a toujours pas pardonné au président américain d'avoir laissé tomber Hosni Moubarak en Égypte.

Bref, les principaux alliés des États-Unis au Moyen-Orient sont aux abois ces temps-ci, comme le rappelle aujourd'hui le New York Times dans cet éditorial.

L'Arabie saoudite est sans contredit la plus remontée contre les États-Unis et les Nations unies, comme l'a illustré sa décision récente de refuser un siège au sein du Conseil de sécurité pour lequel ses diplomates faisaient campagne depuis deux ans.