L'état de santé de deux médecins américains atteints du virus Ebola s'est amélioré après qu'ils ont reçu un sérum expérimental que le site du magazine The Atlantic décrit aujourd'hui dans cet article.

Le quotidien Le Figaro y est allé de ses propres explications hier sur le sérum mis au point la société de biotechnologie Mapp Biopharmaceutical, basée en Californie :

Le sérum de Mapp Biopharmaceutical n'avait jusque-là été testé que sur des macaques. Il contient un cocktail d'anticorps monoclonaux capables de reconnaître les cellules infectées et de déclencher une réaction du système immunitaire pour les détruire. Ces essais, qui sont le fruit d'une coopération de dix ans entre le gouvernement américain et le secteur privé, ont fait l'objet d'une publication dans la revue Science Translational Medicine en 2013. Lorsqu'il était administré dans les 4 jours suivant l'infection, le sérum permettait une survie de 43% des animaux. Mais quel effet aurait-il sur les deux patients américains, sachant que ceux-ci étaient contaminés depuis bien plus longtemps?

Les deux médecins américains, Kent Brantly et Nancy Writebol, travaillaient pour l'organisation caritative chrétienne Samaritan's Purse au Liberia quand ils ont contaminés. Rapatriés aux États-Unis, ils sont traités à l'hôpital de l'Université Emory à Atlanta.

Selon CNN, ils auraient été «vraisemblablement sauvés».