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«(Les électeurs grecs) veulent-ils continuer à souffrir de l'austérité, ou rejeter l'offre finale des créanciers et risquer les conséquences? Un vote «non» mènerait probablement la Grèce à sortir de l'euro, avec des conséquences économiques potentiellement dévastatrices, mais il permettrait aussi à la Grèce de dévaluer sa nouvelle monnaie et peut-être de relancer à terme son économie. C'est une décision douloureuse que les électeurs ont le droit de prendre dans une démocratie.»
Sauf erreur, les grands journaux américains se sont abstenus pour le moment de recommander aux Grecs de voter «oui» ou «non», se contentant de présenter les enjeux et les opinions des acteurs européens et grecs. Le USA Today a cependant estimé récemment qu'une sortie de la Grèce de la zone euro ne serait «pas une tragédie».
Dans les pages du New York Times, le chroniqueur et lauréat du prix Nobel Paul Krugman a déjà donné sa réponse à la question posée aux Grecs : «Non».
Et la vôtre?