«Les rumeurs selon lesquelles les cibles de ces frappes n'étaient pas des positions de l'EI sont infondées», a déclaré le ministre des Affaires étrangères russe Serguei Lavrov après que l'aviation de son pays eut surpris les États-Unis en engageant le feu en Syrie hier.

Or, le secrétaire de la Défense américain Ash Carter a indiqué que les frappes russes ne visaient «probablement» pas l'EI mais plutôt des positions tenues par des groupes rebelles, dont certains son financés par les États-Unis, ce que confirment des sources sur le terrain.

«Cela revient à jeter l'huile sur le feu», a déclaré Carter.

Le ministère de la Défense russe a diffusé hier la vidéo qui coiffe ce billet en précisant qu'elle montrait les premières frappes de son aviation en Syrie.