Or, comme le rappelle le New York Times dans ce long article, leur relation n'a rien d'amicale et s'est détériorée au fil des ans pour des raisons d'idéologie, de personnalité et d'incompréhension mutuelle.

«Ils ont une relation tendue, alimentée par une conviction mutuelle que l'autre tente de l'anarquer, de le faire trébucher, de torpiller ses politiques. de le coincer, de le piéger», a confié au Times Martin Indik, ex-envoyé spécial du président au Moyen-Orient. «Ils ont tous les deux un certain nombre d'exemples où ils ont l'impression que l'autre a agi de mauvaise foi.»

Après la conclusion de l'accord sur le nucléaire iranien, les deux dirigeants ont assuré qu'il était temps de passer à autre chose. Mais ça ne sera pas facile. Comme le rappelle le Times, Bibi n'a sûrement pas rassuré Barack la semaine dernière en choisissant comme chef de la diplomatie publique d'Israël un homme qui a déjà traité le président américain d'antisémite.

Bref, bonnes retrouvailles, Barack et Bibi.