«C'était une recherche sincère de terrain d'entente. J'ai trouvé que c'était une conversation extrêmement intéressante, et appelée à se poursuivre, c'est tout ce que je dirai. À suivre», a déclaré Al Gore avant-hier après sa rencontre avec Ivanka Trump, qui l'avait invité à la Tour Trump, où l'ancien vice-président a également vu le président désigné.

À suivre, en effet. Pour ceux qui ont à coeur la lutte contre les changements climatiques, cette rencontre «offre une lueur d'espoir», comme l'écrit aujourd'hui le chroniqueur du New York Times Thomas Friedman.

Trump aura bientôt l'occasion de justifier ou d'éteindre cet espoir en faisant connaître ses choix pour combler deux postes clés qui auront une incidence majeure sur ses politiques en matière de climat, ceux de secrétaire à l'Énergie et de directeur de l'Agence de protection de l'environnement.

Si le président désigné arrête ses choix sur des individus déterminés à mettre en application ses promesses électorales en matière d'énergie et d'environnement, Gore devra conclure qu'Ivanka n'a pas l'influence qu'on lui prête auprès de son père ou qu'elle ne cherchait qu'à protéger ou rehausser sa marque en l'invitant dans la tour de la 5e Avenue.

P.S. : Trump a choisi Scott Pruitt, un allié de l'industrie des énergies fossiles, pour diriger l'Agence de protection de l'environnement, dont il a combattu en justice les règles destinées à lutter contre les changements climatiques à titre de ministre de la Justice de l'Oklahoma.