«Alors que je suis ici, à l'aube d'un des plus grands événements sportifs que l'on puisse avoir, le racisme et ce qui se passe autour refont surface. [...] La haine, aux États-Unis et particulièrement pour les Afro-Américains, est présente chaque jour. Même si elle est dissimulée la plupart du temps, elle est présente chaque jour. Les gens se cacheront et diront des choses sur vous, et quand ils vous verront ils souriront. Et je pense à la mère d'Emmitt Till, finalement. C'est probablement la première chose à laquelle j'ai pensé. La raison pour laquelle elle avait laissé le cercueil ouvert, c'était pour montrer au monde entier ce que son fils avait subi lors de ce crime haineux, et ce que cela signifiait d'être noir aux États-Unis. Peu importe l'argent que vous gagnez, peu importe la notoriété que vous avez, peu importe le nombre de personnes qui vont vous admirer, être noir aux États-Unis est difficile.»

- LeBron James, méga-star des Cavaliers de Cleveland, réagissant au graffiti raciste découvert à l'entrée de sa maison de Los Angeles à l'avant-veille du premier match de la finale de la NBA qui opposera de nouveau son équipe championne aux Warriors de Golden State.