L'argument pourrait avoir du poids auprès de Donald Trump, qui ne cesse de célébrer les résultats des indices boursiers depuis son arrivée à la Maison-Blanche : si le président décide de retirer les États-Unis de l'ALENA, il pourrait mettre en danger le cours des actions dont la montée continue le fait roucouler.

Cet argument, deux sénateurs républicains - Cory Gardner (Colorado) et Pat Roberts (Kansas) - l'ont présenté au chef de la Maison-Blanche le 4 janvier, à l'approche de la nouvelle ronde de négociations sur la modernisation de l'ALENA qui s'ouvrira plus tard ce mois-ci à Montréal.

Selon cet article du Washington Post, l'argument n'a pas semblé dénué de prescience hier lorsque des rumeurs du retrait des États-Unis de l'ALENA ont ébranlé les marchés, qui ont clôturé dans le rouge pour la première fois de 2018.

Dans la réalité, un tel retrait aurait «de sérieuses répercussions sur les marchés», a déclaré un dirigeant d'entreprise cité par le Post. De quoi tempérer la témérité du président?