Au lendemain de son audition devant la commission du Renseignement de la Chambre des représentants, Hope Hicks, directrice des communications de la Maison-Blanche et confidente de longue date de Donald Trump, démissionne.

Y a-t-il un lien entre l'audition et la démission? La question reste en suspens. Selon cet article du New York Times, l'ancienne mannequin âgée de 29 ans a avoué aux membres de la commission avoir proféré des «mensonges pieux» (white lies) au service d'un président dont les exagérations et les faussetés sont bien connues. Mais elle a précisé, après avoir consulté son avocat, qu'elle n'avait pas menti sur des sujets touchant aux enquêtes menées sur l'affaire russe.

Hicks a été impliquée dans des moments clés de la présidence de Donald Trump, dont le licenciement de l'ancien directeur du FBI James Comey et la rédaction d'une réponse (mensongère) de la Maison-Blanche pour justifier la rencontre de Donald Trump fils avec une avocate russe à la Trump Tower en juin 2016.

Lors de son audition, Hicks a refusé de répondre à des questions portant sur ces deux épisodes qui intéressent le procureur spécial Robert Mueller.

Hicks a également été mêlée au fiasco entourant le départ de Rob Porter, ex-secrétaire du personnel de la Maison-Blanche, qui était également son amant.

À noter que le concept de white lies n'existe pas sur le plan juridique. Ou bien tu dis la vérité devant la loi ou bien tu commets un parjure.