Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar

Le plus important actionnaire de mdf commerce vient de bonifier son placement dans l’exploitant de plateformes de commerce électronique de Longueuil.

Long Path Partners a fait savoir aux autorités en milieu de semaine que sa participation dans mdf s’élève maintenant à 11,1 %, alors qu’elle était de 10,5 % début mai.

Long Path Partners est devenu le printemps dernier le plus gros actionnaire de mdf et a profité du récent écrasement de l’action pour augmenter son investissement.

L’action de mdf a poursuivi sa descente cette semaine pour toucher vendredi un creux de 1,72 $ à Toronto. Au cours actuel, la valeur boursière de l’entreprise est inférieure à 80 millions.

En début de semaine, l’analyste Nick Corcoran, de la firme Acumen Capital, a retiré sa suggestion d’achat sur le titre de mdf en citant les « risques à court terme liés au modèle d’affaires ». Il croit préférable de demeurer sur les lignes de touche tant que les gestionnaires n’auront pas démontré qu’une « croissance profitable » peut être générée.

Quincaillerie Richelieu fait de nouveau l’unanimité sur Bay Street. Avec la décision de la TD, vendredi, de recommander l’achat de l’action du fournisseur montréalais de produits de quincaillerie, il n’y a que des suggestions d’achat sur le titre. La décision de la TD a été prise au lendemain de la publication de résultats trimestriels supérieurs aux attentes. L’analyste Annett Meaghen dit apprécier la position de leader de Richelieu et son bilan. « Dans un contexte macro difficile, ces attributs positionnent Richelieu pour continuer de gagner des parts de marché. »

Velan a tenu jeudi l’assemblée annuelle de ses actionnaires en virtuel et présenté sa performance financière de début d’exercice. Le gestionnaire de portefeuille Stephen Takacsy, de Gestion Lester, croit toujours qu’il y aura une transaction pour « créer de la valeur pour les actionnaires ». Mais en premier lieu, dit-il, le fabricant montréalais de robinetterie industrielle doit « agressivement » racheter ses actions, qui sont « grossièrement sous-évaluées ».

La Scotia a retiré jeudi sa proposition d’achat sur les titres du CN et du CP. L’analyste Konark Gupta dit réduire ses évaluations pour refléter un possible ralentissement l’an prochain similaire à ceux de 2015-2016 et de 2020, mais pas aussi grave que celui de la récession de 2009. Même si l’action du CN a été un refuge dans le passé, il note que le titre performe déjà mieux que le marché. « Il est possible que les investisseurs continuent de se cacher dans le secteur ferroviaire jusqu’à ce que les attentes baissent dans tous les sous-secteurs. »

La Financière Banque Nationale voit un décalage important entre l’évaluation boursière actuelle d’Air Canada et ses perspectives d’affaires. Dans une note publiée mercredi, l’analyste Cameron Doerksen souligne que la valeur boursière du transporteur aérien montréalais n’est que d’environ 15 % plus élevée qu’en juillet 2020, alors que les avions étaient essentiellement cloués au sol et qu’il n’y avait aucune façon d’anticiper une reprise des déplacements en avion dans un avenir prévisible.

Compte tenu de la récente performance boursière de l’action de Boralex, la TD a retiré mardi le nom du producteur québécois d’énergie renouvelable de la liste de ses meilleures idées de placement (Action List Buy). L’analyste Sean Steuart propose néanmoins toujours l’achat du titre.

Les titres québécois de Dollarama, Résolu et Bellus Santé ont touché cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto.

À l’opposé, ceux de Groupe ADF, Bombardier, Lassonde, Senvest, Theratechnologies, Guru, mdf commerce, Air Canada, Transat, Lion, Dorel et Nuvei ont tous touché cette semaine un nouveau plancher des 52 dernières semaines.