La plupart des indices boursiers nord-américains ont retraité, lundi, alors que la découverte d’une nouvelle variante potentiellement plus contagieuse de la COVID-19 a incité des pays comme le Canada à restreindre les voyages avec le Royaume-Uni, suscitant ainsi les inquiétudes à propos de nouvelles turbulences économiques après des mois de volatilité.

L’indice composé S&P/TSX de la Bourse de Toronto a clôturé à 17 500,89 points, en baisse de 33,74 points, au lendemain de la décision d’Ottawa de suspendre temporairement les vols de passagers du Royaume-Uni vers le Canada.

Du côté de Wall Street, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a avancé de 37,40 points, à 30 216,45 points, alors que l’indice élargi S&P 500 a abandonné 14,49 points, à 3694,35 points. L’indice composé du NASDAQ a retraité de 13,12 points, à 12 742,52 points.

« La semaine commence sur […] les craintes que la nouvelle variante du virus qui a été signalée entraînera de nouveaux resserrements et aura un impact potentiel sur la croissance mondiale, a déclaré Angelo Kourkafas, analyste de l’équipe de stratégie d’investissement chez Edward Jones. C’est l’histoire principale. »

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’est négocié au cours moyen de 77,83 cents US, en baisse par rapport à son cours moyen de 78,28 cents US de vendredi.

À la Bourse des matières premières de New York, le prix du baril de pétrole a reculé de 1,27 $, à 47,97 $. La baisse des cours du brut a pesé sur plusieurs sociétés énergétiques canadiennes. Sur le parquet de Bay Street, le secteur de l’énergie a affiché le recul le plus marqué, à 2,67 %.

« Nous croyons, sans aucun doute, que le pétrole et le dollar canadien réagissent à ce que nous considérons comme des conditions économiques susceptibles d’être affectées à court terme à cause de la COVID-19 », a souligné Kourkafas.

Pour sa part, le cours de l’or a rendu 6,10 $ US, à 1882,80 $ US l’once. Le prix de la livre de cuivre a terminé à 3,58 $ US la livre, en baisse d’environ 5 cents US.