Les investisseurs ont modéré leur optimisme des derniers jours sur la Bourse de Toronto et ont fait reculer le marché de près de 200 points, inspirés en partie par la chute du cours du pétrole brut.



L'indice composite S&P/TSX a retraité de 186,89 points, pour clôturer à 10 570,54 points.

Le dollar canadien a cédé 0,17 cent US pour terminer à 92,33 cents US.

Le secteur torontois de l'énergie a perdu 1,9 pour cent, le cours du baril de pétrole brut ayant reculé de 1,15 $ US à 67,23 $ US à la Bourse des matières premières de New York.

Le secteur des télécommunications a aussi cédé 1,9 pour cent, après que Rogers Communications (TSX:RCI.B) eut affiché un bénéfice trimestriel de 374 millions $, en hausse par rapport à l'an dernier, tout en révisant à la baisse ses prévisions de revenus pour l'année. L'action de Rogers a laissé 4,5 pour cent, soit 1,53 $, pour clôturer à 29,45 $.

Les titres aurifères ont été les plus grands perdants sur le parquet torontois, retraitant en moyenne de 4,3 pour cent. Le cours du lingot d'or a pour sa part chuté de 14,40 $ US à 939,10 $ US l'once à New York.

Les titres financiers ont chuté dans une moindre mesure, leur secteur cédant 1,3 pour cent. L'action de la Banque CIBC (TSX:CM) a abandonné 2,20 $ à 65 $.

Finalement, le secteur minier s'est affaibli de 2,3 pour cent, après que le producteur de cuivre Inmet Mining (TSX:IMN) eut dévoilé un bénéfice de 66,5 millions $. Son action a retraité de 58 cents à 45,04 $.

La Bourse de croissance TSXV a reculé de 18,93 points à 1128,11 points.

Sur Wall Street, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a lâché 11,79 points à 9096,72 points.

L'indice élargi S&P 500 a rendu 2,56 points à 979,62 points, tandis que l'indice composite du Nasdaq, à forte composante technologique, a gagné 7,62 points à 1975,51 points.

L'indice de confiance des consommateurs du Conference Board américain a reculé à 46,6 ce mois-ci, contre 49,3 en juin. Les économistes tablaient en moyenne sur un indice de 49, d'après Thomson Reuters.

Il s'agit d'un deuxième recul pour l'indice, qui avait pourtant amorcé une reprise au printemps, alors que les bourses étaient en forte hausse et que l'économie donnait des signes d'amélioration.

Par ailleurs, une troisième donnée encourageante en une semaine sur le marché de l'habitation a permis aux investisseurs d'afficher un certain optimisme. L'indice du prix des maisons S&P/Case-Shiller a affiché sa première hausse mensuelle depuis l'été 2006.

«C'est un rappel convaincant que, oui, le pire de la récession est derrière nous, et que la reprise est imminente, mais l'important en ce moment, c'est le marché du travail, et il continue de faire face à d'importants défis», a observé Patricia Croft, économiste en chef chez Phillips Hager and North.

«Certains des indicateurs que j'ai vu laissent croire qu'à court terme, le marché est un peu surévalué. Nous pourrions voir un petit repli, mais en-dessous de tout ça (...) cette reprise est appuyée par des données fondamentales améliorées.»