Le Directeur général des élections du Québec a apporté des précisions, mercredi, concernant les poursuites judiciaires intentées contre des personnes qui ont servi de prête-noms, mais il ne retire pas la référence faite à l'ancienne ministre libérale Nathalie Normandeau.

Dans un communiqué diffusé mercredi, le DGEQ rappelle cependant qu'il n'a jamais prétendu que les profits de l'activité de financement en question avaient bénéficié personnellement à Mme Normandeau.

La veille, le DGEQ avait diffusé un communiqué faisant état de constats d'infraction émis contre des personnes ayant servi de prête-noms dans le cadre d'une activité de financement du Parti libéral du Québec, dans un restaurant de Québec, le 9 octobre 2008, lors de laquelle l'ex-ministre Normandeau avait pris la parole.

Mme Normandeau s'était insurgée contre le fait qu'elle ait été mentionnée dans cette histoire, plaidant le fait qu'elle n'en avait jamais bénéficié personnellement.

Le Directeur général des élections précise donc, dans son communiqué, qu'il n'a jamais prétendu que l'activité de financement du PLQ avait personnellement bénéficié à Mme Normandeau. Il ajoute cependant que les fonds recueillis lors de l'activité l'ont été pour le Parti libéral de la circonscription de Bonaventure, soit la circonscription qui était représentée par Mme Normandeau à l'époque.

Le DGEQ ajoute qu'il appartiendra à la Cour du Québec d'évaluer l'ensemble des faits.