Quelque 150 pères Noël et lutins du monde entier se sont retrouvés lundi pour le 51e congrès mondial de la profession près de Copenhague, pour débattre de la date du réveillon et de leur combat contre l'embonpoint.

«Encore une fois la date du réveillon constitue un véritable casse-tête qui divise les pères Noël: la majorité est pour le 24 décembre mais certains crient haut et fort que le 25 est une date sacrée ou encore le 6 janvier, pour le Noël orthodoxe russe», a expliqué à l'AFP Jens Peder Tornvig, porte-parole du congrès annuel qui se déroule à Bakken, un parc d'attractions au nord de Copenhague.

Mais la question «la plus urgente» sur la table des discussions est «la santé des pères Noël qui sont trop bedonnants au point que beaucoup ont du mal à passer à travers la cheminée», a-t-il ajouté.

Les congressistes ont décidé de «s'astreindre non pas à un régime qui tuerait leur bonne humeur mais à une série d'exercices de manière à être en superforme en décembre», selon M. Tornvig.

Mardi matin, après un tour de plusieurs kilomètres à vélo et un défilé à pied dans les rues de Copenhague, les congressistes feront trempette dans l'eau du port pour vérifier la qualité de l'eau, avant de s'attaquer à un record: danser le houla-hoop avec le plus grand nombre possible de pères Noël.

Une fois de plus, le père Noël finlandais, le seul à contester le caractère originel du père Noël du Groenland, a fait défection au Congrès.

«Qu'il le veuille ou non, Kalaallit Nunaat, le seul père Noël, figure mythique, reconnu par tous ou presque, habite dans les glaces du Groenland. Un point, c'est tout», a conclu le porte-parole du congrès qui s'achève mercredi.