Dans les catégories Égalité et Santé, les lauréats et lauréates du concours Les 15 jeunes essentiels ont excellé grâce à des initiatives qui parviennent à rassembler les jeunes autour d’un but commun.

Qu’est-ce qu’un XTRA?

XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs.

Une salle de rédaction à l’œuvre

À cette ère sombre pour l’information de qualité et le travail journalistique, Sibora Dibra, Anna Hovhannisyan et Riyad Siafa ont choisi de riposter en prenant la plume et en créant le Journal Saint-Louis, une publication signée par une quarantaine d’élèves du Collège Saint-Louis, à Lachine. Les journalistes, chroniqueurs et chroniqueuses en herbe vulgarisent l’actualité politique, culturelle et sportive, prennent position et couvrent les évènements qui ponctuent la vie étudiante. « Prônant un esprit résolument humaniste, les articles convergent tous vers le vivre-ensemble, la justice sociale et l’égalité », souligne le trio derrière le projet.

Dans un milieu scolaire très axé sur les sciences naturelles, le journal permet à des élèves qui ont du talent dans des sphères plus créatives ou artistiques de trouver leur place et leur voix.

Sibora, gagnante du concours Les 15 jeunes essentiels

Les quatre premières éditions du Journal Saint-Louis ont rencontré un écho favorable au sein de la population étudiante. « C’est ça, notre plus grande fierté », affirme Anna avec enthousiasme. « Les élèves s’identifient aux sujets des articles », ajoute Riyad. Engagé et rassembleur, le projet — qui est le fruit d’un grand travail d’équipe — favorise la formation de citoyennes et citoyens informés de demain, tant du côté des contributeurs que de celui du lectorat.

Une école plus inclusive

Afin de rendre le milieu scolaire qu’elle fréquente plus inclusif et plus ouvert, Lanna Gilbert a mis sur pied le projet Face à la diversité, je suis une personne alliée !. Déployée dans le cadre de la Semaine de prévention du suicide, l’initiative avait pour but de sensibiliser ses pairs de la polyvalente de Normandin à devenir des personnes alliées en soutenant l’inclusion des gens issus de la diversité sexuelle et de genre. « L’an dernier, nous avions organisé une journée contre l’homophobie et fait venir différents intervenants et intervenantes dans les classes, dont une drag queen et des membres de la communauté LGBTQ2+ », explique Lanna, qui constate que les mentalités changent peu à peu.

Aujourd’hui, nous avons encore du chemin à faire pour faire en sorte que des jeunes soient libres de s’afficher et de s’habiller comme ils veulent, mais ça évolue dans les corridors de l’école. Il y a moins de commentaires et de blagues qui n’ont plus leur place.

Lanna, gagnante du concours Les 15 jeunes essentiels

Un premier triathlon

L’été dernier, encouragée par la technicienne en loisirs de son école d’Alma, Ophélie Tremblay a franchi le fil d’arrivée de son premier triathlon sprint. « J’ai a-do-ré ! » lance la jeune athlète avec un enthousiasme contagieux. C’est justement pour propager l’expérience et faire vivre cette belle aventure à d’autres élèves qu’elle s’est mise en action. Aujourd’hui, l’école secondaire Jean-Gauthier compte dans ses rangs une demi-douzaine de triathloniens et de triathloniennes qui s’entraînent ensemble à la course à pied, au spinning [cardiovélo] et à la natation.

Le projet a créé une vague de gens qui ont envie de bouger au sein de l’école. Le lundi matin, les élèves courent pour aller réserver les places de spinning avant qu’elles ne s’envolent !

Ophélie, gagnante du concours Les 15 jeunes essentiels

Pour plusieurs participants et participantes, le coût de l’équipement était un frein. Entre les combinaisons isothermiques pour la nage, les combinaisons sportives pour la course et le vélo, les bouées de sécurité, les vélos, les casques, l’accès aux bains libres et le transport, la facture grimpe vite… Le matériel acheté grâce à la bourse permettra aux élèves des prochaines cohortes de s’initier de leur côté aussi à ce sport. « C’est beau de voir autant de gens motivés à se dépasser, quel que soit leur objectif sportif », résume la pétillante organisatrice.

Un micro pour changer les choses

Ayant le verbe facile, Majorik Robert pourrait fort bien se destiner à une carrière de communicateur. Dans son balado Viens m’en parler, c’est toutefois aux autres que le Montérégien veut donner la parole. L’animateur réunit autour de son micro un groupe de jeunes invité à discuter de questions propres à sa génération, dans l’espoir de changer les choses : l’écoanxiété, les troubles alimentaires, les débouchés après le secondaire, les élections, etc. Alors qu’il prépare la seconde saison du balado, Majorik aspire à rendre sa production plus professionnelle.

L’achat de matériel professionnel nous permettra d’offrir une qualité d’écoute accrue sur les plateformes en ligne et d’avoir plus de visibilité pour aborder les sujets qui nous touchent tous et toutes.

Majorik, gagnant du concours Les 15 jeunes essentiels