Tour résidentielle Le Cartier La spectaculaire renaissance d’une adresse de prestige

Revendiquant à sa belle époque le titre de gratte-ciel le plus haut de Montréal, la tour Le Cartier continue de surplomber le secteur le plus chic du centre-ville, le luxueux Mille carré doré. La revitalisation de cet immeuble emblématique promet de lui redonner tout le lustre qu’il avait jadis, sans négliger les commodités et le confort accru d’aujourd’hui.

La tour qui se dresse au coin des rues Peel et Sherbrooke Ouest jouit d’un emplacement exceptionnel. Quelques minutes à pied suffisent pour se rendre au Musée des beaux-arts de Montréal, pour s’évader dans les sentiers du mont Royal ou pour gagner les boutiques, hôtels réputés, bars et restaurants branchés fréquentés par la faune locale. À proximité de deux universités prestigieuses — McGill et Concordia —, l’immeuble locatif de 34 étages s’inscrit dans le paysage de ce secteur qui grouille d’activité et de vie.

Témoin de l’âge d’or montréalais

Érigé au milieu des années 1960, Le Cartier est l’un des héritages de cette époque faste de Montréal, comme le souligne le promoteur à la tête du projet de revitalisation, Mitchell Abrahams. L’homme d’affaires d’origine montréalaise n’en est pas à sa première restauration majeure dans le créneau des habitations de luxe. Le Groupe Benvenuto, l’entreprise qu’il dirige, a à son actif des chantiers d’envergure, ici et à Toronto. Les promoteurs ont fait l’acquisition de la tour Le Cartier avec l’ambition de redonner ses lettres de noblesse à cet édifice renommé de la métropole.

Si le dynamisme et la prestance de cette époque ont laissé leur empreinte sur la tour Le Cartier, les lieux avaient perdu de leur éclat au fil des décennies. « L’endroit était franchement défraîchi lorsque nous en avons pris possession », explique Mitchell Abrahams. L’équipe d’architectes et de designers qu’il a ralliée autour du projet a voulu rajeunir l’immeuble avec soin, sans pour autant dénaturer les attributs inimitables qui font son caractère.

Quels sont-ils, ces éléments architecturaux qui ont été préservés à tout prix ? « La dimension des lieux, entre autres. Qu’on pense à la hauteur spectaculaire du hall d’entrée ou à l’aménagement des appartements qui sont plus vastes que la normale, aujourd’hui, on ne construit plus en grand de la sorte », souligne le promoteur. À cela s’ajoute la vue panoramique sur Montréal, rendue possible par la fenestration pleine hauteur. « Inimitable », réitère le promoteur.

Pensé pour aujourd’hui

Conserver l’âme des lieux ne s’est pas fait au détriment de la modernisation des espaces locatifs et des aires communes. Les appartements, entièrement remis à neuf, offrent à une nouvelle génération de locataires un aménagement et des équipements de qualité supérieure : douches à l’italienne, finis haut de gamme, éclairage encastré, laveuse et sécheuse indépendantes… Les services offerts sur place — conciergerie, valet, stationnement souterrain, piscine située au haut de l’édifice, gymnase à la fine pointe surplombant le centre-ville depuis le 30^e étage, espace commercial au rez-de-chaussée, etc. — ont été pensés pour le confort des résidents.

Architectes et designers ont également pris soin d’adapter les lieux au mode de vie d’aujourd’hui. « Plusieurs des appartements à louer sont dotés d’une salle de détente pouvant être employée comme bureau à la maison, en plus des espaces de travail partagé aménagés dans les aires communes et de la salle de réunion privée », dit Mitchell Abrahams. Le hall d’entrée, magnifique carte de visite de l’édifice, est aussi pourvu d’une salle réfrigérée pour les résidents ayant l’habitude de commander leur épicerie en ligne, d’une aire de réception des colis et d’un accès Wi-Fi gratuit. Autant de preuves que le nouveau Cartier, tout en conservant son charme d’antan, s’inscrit dans une modernité digne de son statut d’édifice emblématique.

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