L’Institut national de la recherche scientifique (INRS) offre aux étudiantes et aux étudiants de 2e et de 3e cycle l’occasion d’explorer un vaste univers de connaissances en profitant de ressources, d’accompagnement et d’actions tangibles. À travers leur projet de recherche respectif, Marc-Antoine Moinnereau, étudiant au doctorat en télécommunications à l’INRS, et Lucie Enel, étudiante et chercheuse en études des populations (concentration Jeunesse), démontrent de manière éloquente que la science peut être inspirante. Découvrez, grâce à cette incursion dans leur quotidien, comment ces personnes passionnées pensent et transforment notre monde.

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Marc-Antoine Moinnereau

Avoir une vision d’avenir

« Pour mon projet de doctorat, je souhaitais concilier les signaux physiologiques et la réalité virtuelle. J’ai donc créé un système capable de récolter et d’analyser en temps réel les données issues du corps humain lors de l’interaction dans un environnement virtuel », décrit Marc-Antoine Moinnereau. Rien de moins !

Le doctorant parle pourtant de cette approche d’avant-garde — unique au monde, selon lui — comme d’autres évoquent la légèreté d’une balade en forêt. Or, son projet ouvre la voie à une nouvelle manière d’utiliser un casque de réalité virtuelle.

« L’idée est d’accéder aux données physiologiques de la personne qui l’utilise [comme la fréquence cardiaque, le mouvement des yeux et les ondes cérébrales] pour mesurer en temps réel son niveau d’engagement ou son état émotionnel. Si elle a peur, le contenu virtuel pourra ainsi s’adapter pour atténuer le stress », illustre-t-il.

Vous pensez d’emblée au secteur du divertissement ? C’est plutôt la santé qui s’invite dans le champ de vision de Marc-Antoine Moinnereau. Il cite en exemple le recours à ces innovations pour certaines thérapies liées aux maladies mentales.

Interactions humaines

Sur le point de terminer son doctorat, Marc-Antoine Moinnereau peut compter sur l’INRS pour lui fournir un impressionnant arsenal de ressources humaines et matérielles lui permettant de concrétiser ses expériences. Son accès au Laboratoire d’analyse et d’amélioration des signaux multimédia/multimodaux (MuSAE Lab) et ses interactions avec ses collègues et membres du corps professoral — notamment son directeur de recherche, Tiago H. Falk — stimulent et accélèrent la réalisation des projets de recherche.

À l’INRS, la qualité du travail est exceptionnelle. On nous donne toutes les clés pour réussir.

Marc-Antoine Moinnereau, doctorant à l’INRS

Vision 360o

Que lui réserve l’avenir ? « L’INRS est un tremplin important. J’avais l’ambition de créer une entreprise et, désormais, je sais que ça va se réaliser. Des projets formidables m’attendent », lance avec enthousiasme le doctorant. « À cet égard, je suis très reconnaissant de l’accompagnement de l’INRS, que ce soit pour développer ou soutenir mes projets sur les plans entrepreneurial, de la commercialisation ou des partenariats, ou même pour me donner des conseils en matière de propriété intellectuelle et de dépôt de demande de brevet », conclut-il.

Lucie Enel

Comprendre notre monde

Étudiante et chercheuse, la doctorante Lucie Enel travaille à titre de stagiaire et assistante de recherche sur l’étude amorcée par son professeur de l’INRS Mircea Vultur.

Le sujet de leur collaboration porte sur les profils des jeunes travailleuses et travailleurs de l’entreprise Uber au Québec. Le duo cherche à mieux comprendre leur rapport au travail, leurs motivations et leur perception de leurs conditions de travail.

La recherche qu’effectue Lucie Enel l’amène donc à échanger avec des chauffeuses et des chauffeurs d’Uber, pour approfondir leur quotidien. À ses yeux, ses travaux deviennent aussi l’occasion de réfléchir de manière plus large à certains phénomènes sociaux, aux trajectoires de ces gens et à leurs défis personnels et professionnels.

« Cette expérience est une valeur ajoutée importante à mon parcours. En parallèle de ma thèse, j’ai l’occasion de m’impliquer de A à Z, de mettre concrètement la main à la pâte et de développer une série de nouveaux apprentissages », explique-t-elle.

Ma passion, c’est de donner la parole aux gens. De comprendre plus finement leur réalité, à l’extérieur des potentielles idées préconçues.

Lucie Enel, étudiante et chercheuse à l’INRS

L’occasion de collaborer avec son professeur et mentor favorise également le rayonnement de leurs travaux. « La générosité des enseignants permet aux plus jeunes de prendre part à des publications, revues et ouvrages, en plus de participer à des colloques nationaux ou internationaux », souligne Lucie Enel.

Elle estime que notre époque est mûre pour « aborder certains aspects de la société de manière un peu complexe ». « À cet égard, la recherche apporte souvent des nuances, à l’extérieur des débats polarisés. Ainsi, nous pouvons mieux approfondir les phénomènes qui nous entourent », fait-elle valoir.

Et la suite ? Lucie Enel apprécie à ce point son expérience actuelle à l’INRS qu’elle évoque même l’idée d’y enseigner un jour !

Tremplin vers demain

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