L’Institut national de la recherche scientifique (INRS) participe activement au développement économique, social et culturel du Québec. Au fil des ans, certaines histoires porteuses de changements, d’évolution et même de petites révolutions ont émergé. En voici quatre.

Qu’est-ce qu’un XTRA?

XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs.

Clean Nature
L’intelligence artificielle au service de l’environnement

Claudie Ratté-Fortin est docteure en sciences de l’eau. En 2019, elle s’associe avec Anne Carabin et Patricia Gomez, étudiantes elles aussi au Centre Eau Terre Environnement de l’INRS.

Leur projet ? Protéger les milieux aquatiques des sels de déglaçage. Cette idée, destinée « à mieux préparer et adapter l’épandage des sels de déglaçage, tout en réduisant les coûts et les impacts environnementaux », remporte entre autres les grands honneurs au Défi techno Génération H2O du WWF-Canada.

De cette initiative naît Clean Nature (en anglais), une jeune pousse qui met l’intelligence artificielle au service de l’environnement. Aujourd’hui, Claudie Ratté-Fortin est responsable du développement technique de l’outil GuIA, nom donné à l’intelligence en question.

Elle souligne qu’en cours de route, l’INRS leur a fourni le soutien nécessaire au développement technique, en plus de mobiliser des spécialistes en intelligence artificielle et en environnement.

Avec le temps, nous avons appris à concilier le monde de la recherche et celui des affaires ! 

Claudie Ratté-Fortin, cofondatrice de Clean Nature

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Laboratoire de contrôle du dopage
Une incidence concrète, ici et dans le monde

L’impressionnant parcours de Jean-François Naud à l’INRS s’amorce en 2009, d’abord à titre d’associé de recherche : « Durant mes études, l’actualité regorgeait de nouvelles à propos du dopage, relate-t-il. Lorsque j’ai vu l’offre d’emploi dans l’un des meilleurs laboratoires du monde, j’ai décidé de mettre mes connaissances à contribution, dans l’espoir de développer et d’améliorer la détection de ces substances. »

Aujourd’hui professeur adjoint à l’INRS, plus précisément au Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie, il veille notamment aux opérations du laboratoire, tout en communiquant avec les organisations nationales antidopage et les fédérations sportives internationales. En plus des échantillons provenant du sport amateur, le laboratoire analyse ceux de la majorité des ligues professionnelles nord-américaines et du tennis international.

Ce laboratoire est le seul au pays accrédité par l’Agence mondiale antidopage. Grâce à ses travaux de recherche, l’INRS offre son expertise sur des thèmes ayant des répercussions concrètes dans notre société.

Jean-François Naud, professeur adjoint au Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie de l’INRS

  • CRÉDIT PHOTO : PHOTO INRS

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Ki3 Photonics
Révolutionner la sécurité des télécommunications

Yoann Jestin, docteur en science des matériaux, est président de Ki3 Photonics, une entreprise émergente lancée au Centre Énergie Matériaux Télécommunications de l’INRS. « Dès le départ, j’ai réalisé le potentiel commercial des domaines de recherche et des inventions que nous développions », évoque-t-il.

Ki3 Photonics (en anglais) propose des solutions qui facilitent le transit ultrasécurisé d’informations confidentielles en recourant à des systèmes photoniques quantiques : « Plutôt que de nous baser sur un principe mathématique pour crypter les communications, nous recourons à la physique quantique pour intégrer ces systèmes aux grands réseaux optiques, sans affecter leurs infrastructures actuelles. »

Cette technologie, qui vise les organisations soucieuses de la protection des données (hôpitaux, banques, gouvernements…), est en partie imputable à la souplesse de l’INRS.

Nous avons eu la liberté de fonder une entreprise en lien avec nos sujets de recherche, tout en profitant d’un important réseau de contacts et de conseils pertinents.

Yoann Jestin, président de Ki3 Photonics

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Réseau DIALOG
Consolider les liens avec les Autochtones

Emmanuelle Piedbœuf est coordonnatrice et agente de recherche à DIALOG, Réseau de recherche et de connaissances relatives aux peuples autochtones. Diplômée en 2020 à la maîtrise en pratiques de recherche et action publique du Centre Urbanisation Culture Société de l’INRS, elle mobilise au quotidien ses passions et connaissances.

Durant mes études à l’INRS, j’ai travaillé à DIALOG comme assistante de recherche, ce qui m’a amenée à participer à plusieurs projets, dont la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec.

Emmanuelle Piedbœuf, coordonnatrice et agente de recherche au Réseau DIALOG

Le Réseau DIALOG contribue au dialogue éthique et durable. « Il existe encore beaucoup de méfiance et d’incompréhension à l’endroit des Autochtones », souligne celle qui travaille à faire tomber certains préjugés et à valoriser la richesse des différences culturelles.

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  • CRÉDIT PHOTO : PAUL BRINDAMOUR

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Dès 1998, l’INRS a lancé une unité de recherche en études autochtones, prélude aux orientations visant l’inclusion et la sensibilisation aux enjeux des Premières Nations qui a depuis jalonné son histoire.

L’INRS est le seul établissement universitaire entièrement voué à la recherche et à l’enseignement de haut niveau. Formant depuis 1969 la relève en recherche et en innovations scientifique, sociale et technologique, ses 150 professeures et professeurs encouragent 700 membres étudiants à la maîtrise ou au doctorat à concrétiser des projets innovants.

Explorez comment l’INRS innove par la recherche