En quelques semaines, les organisations ont vu leur quotidien renversé. Télétravail, mesures d’urgence, réorganisation du personnel, nouvelles technologies… Lorsque plus rien n’est pareil, les équipes ont besoin de piliers stables sur lesquels s’appuyer : de grands leaders. Alors qu’ils sont eux-mêmes plongés au cœur de la crise, deux diplômés de l’EMBA McGill-HEC Montréal racontent comment leur formation les aide aujourd’hui à accomplir leur rôle.

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D’abord rester calme

« Ça peut sembler une évidence, mais la première chose à faire, c’est de garder son calme et de prendre du recul », croit Monika Ille, directrice générale du réseau de télévision des peuples autochtones APTN. Selon elle, les perspectives enseignées lors de l’EMBA — basées sur les « états d’esprit managériaux » (Managerial Mindsets), établis par Henry Mintzberg — sont d’une aide précieuse. « Ça présente de nouvelles façons de penser, de voir les choses », ajoute la professionnelle. Elle ajoute qu’il faut aussi avoir confiance en son équipe : « Les gens en poste ont été choisis pour une raison; il faut les écouter activement. »

Découvrir ses propres forces

Bien sûr, les notions théoriques acquises pendant l’EMBA aident les gestionnaires à améliorer leurs compétences. Mais selon Richard Lacombe, directeur des technologies de l’information à HEC Montréal, l’une des grandes forces du programme est qu’il repose d’abord sur la réflexion sur soi. « Quelles sont les expériences qui nous ont amenés là ? Sur quoi peut-on compter dans notre portfolio d’outils ? Ça bâtit la confiance en soi et ça a une incidence sur notre propre approche comme gestionnaire », fait-il valoir.

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Savoir réagir promptement

La situation évolue à un rythme effréné, et les gestionnaires doivent réagir très rapidement. Par exemple, pour répondre à la demande de formation en ligne pendant la crise, l’équipe des technologies de l’information de HEC Montréal a dû transformer son offre de cours à distance et soutenir le télétravail en un temps record. « Ça demande de prendre un ensemble de compétences de gestion et de les appliquer à une vitesse extraordinaire, en mode "réflexe" », explique Richard Lacombe. « Sans EMBA, la courbe d’appropriation aurait été plus difficile. »

Communiquer, communiquer, communiquer

Une communication continue et régulière est essentielle pour maintenir la confiance. « Chaque midi, j’envoie un courriel à tous les employés. En plus de parler de la COVID-19, je communique aussi des astuces à ceux qui doivent travailler de la maison et qui n’en ont pas l’habitude », explique Monika Ille. Chaque jour, à la même heure, la directrice générale organise un tour de table avec son équipe de direction pour discuter des inquiétudes et des problèmes techniques. « Être en communication constante, ça rassure tout le monde », dit-elle.


Documenter la crise pour l’avenir

Même dans l’urgence, prendre le temps de noter les difficultés rencontrées sera bénéfique plus tard. « Lorsqu’on sera en mode "reprise", on pourra en tirer des leçons, voir quels mécanismes doivent être mis en place », indique Richard Lacombe. « Ces nouveaux éléments permettront à l’organisation d’être plus agile et mieux préparée, même devant des situations complètement différentes. »

Un monde en transformation

Lorsqu’elle prendra fin, nul doute que la crise laissera des marques. « Qu’on le veuille ou non, les modèles d’affaires, les entreprises et la société vont connaître des changements importants, estime Monika Ille. Certains secteurs vont développer de nouvelles capacités ou se perfectionner, que ce soit dans le commerce ou l’enseignement en ligne. » D’autres sociétés pourraient revoir leurs procédés : « Si l’épreuve nous démontre qu’on dépend lourdement d’un seul fournisseur, il pourrait être temps de se diversifier », suggère la directrice.

L’envie de se perfectionner

Le monde était bien paisible lorsque Monika Ille s’est inscrite à l’EMBA. « Après 25 ans en télévision, j’avais le goût de relever un nouveau défi, et ça s’est déroulé tout naturellement », raconte-t-elle. Pour Richard Lacombe, c’était un désir de poursuivre son développement professionnel : « Avec mon rôle actuel, la formule de l’EMBA était mieux adaptée à mes besoins qu’un MBA », explique le directeur, avant de conclure : « Toute la partie expérientielle, où l’on s’enrichit de l’expérience et de l’expertise des autres participants, a aussi influencé mon choix. »

L’avenir se prépare maintenant : la prochaine session de l’EMBA McGill-HEC Montréal débutera en septembre 2020.

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