Serena Williams n'était plus venue à Montréal depuis 14 ans et elle n'aura sans doute plus beaucoup d'occasions d'y revenir. Mais le public du stade Uniprix a pu mesurer hier tout ce dont l'absence de la numéro un mondiale l'avait privé.

L'Américaine s'est en effet imposé aisément, 6-0, 6-2, devant une rivale pourtant solide, l'Australienne Samantha Stosur, une ancienne championne de l'Omnium des États-Unis, qui a été débordée par la puissance et la qualité du jeu de sa rivale.

Williams a poursuivi sur sa lancée du tournoi de Stanford, qu'elle a remporté dimanche dernier, montrant qu'elle était parfaitement rétablie de la maladie qui l'avait forcée a déclaré forfait d'un match de double à Wimbledon, il y a quelques semaines.

Et Serena a montré qu'elle pouvait aussi être charmante, s'adressant à la foule exclusivement en français à la fin du match. «Je suis très contente, a-t-elle déclaré. Merci pour cette belle soirée!»

La foule lui a évidemment réservé une ovation qui a semblé toucher la joueuse de 32 ans.

«J'apprends le français depuis pratiquement toujours, a-t-elle raconté en conférence de presse. Je devrais le parler encore mieux que je ne le fais. J'aime bien ici à Montréal. Je comprends beaucoup mieux l'accent des gens et j'ai l'impression que les gens me comprennent mieux eux aussi quand je parle en français.»

Comblé, le public a aussi salué la performance de la gagnante. «J'ai travaillé plusieurs choses à l'entraînement et cela porte fruit, a-t-elle reconnu. Je joue vraiment bien depuis mon retour au jeu, même s'il y a toujours place pour l'amélioration.»

Au troisième tour, Williams affrontera la Tchèque Lucie Safarova, une joueuse contre laquelle elle a une fiche parfaite de 6-0 en carrière. «C'est une bonne joueuse, difficile à cerner, et cela m'étonne qu'elle ne m'ait jamais battue», a souligné Serena.



Venus aussi!

Les deux soeurs Williams jouaient pratiquement en même temps hier soir, et Venus s'est montrée pratiquement aussi expéditive que Serena en réglant le cas de la jeune Kazakhe Yulia Putintseva en deux manches de 6-3, 6-2. N'eût été une grosse averse qui a retardé la fin du match de l'aînée d'une bonne heure, les deux soeurs auraient pu aller dîner ensemble... Venus affrontera aujourd'hui l'Allemande Angelique Kerber, sixième favorite du tournoi.

En fin de soirée, la deuxième favorite Petra Kvitova a vaincu l'Australienne Casey Dellacqua 6-3, 6-2, tandis que la Serbe Ana Ivanovic (9e) était bien partie pour passer au troisième tour contre l'Américaine Coco Vandeweghe.

Toutes les joueuses seront en action aujourd'hui, Maria Sharapova et Serena Williams se succédant sur le central à compter de midi.

Le stade Uniprix était encore alimenté en énergie électrique par des génératrices hier, les responsables ayant jugé que les délais étaient trop serrés en début de journée pour effectuer la transition du système d'urgence vers le système régulier. «En principe, tout rentrera dans l'ordre la nuit prochaine, a expliqué Louis-Philippe Dorais, de Tennis Canada. Une équipe d'Hydro-Québec sera là dès la fin des matchs pour effectuer le travail.»

Un petit pépin a encore perturbé les activités hier, une des génératrices tombant en panne quelques minutes après 18h, plongeant ainsi le bâtiment principal (et les vestiaires!) dans l'obscurité. Les matchs se sont toutefois poursuivis... jusqu'à ce qu'une première averse s'en mêle!

Une deuxième averse, plus sérieuse celle-là, a retardé le programme de la soirée de plus d'une heure, vers 20h, mais de très nombreux spectateurs étaient encore dans les gradins quand l'action a repris.

Décidément, il en faut beaucoup pour venir à bout de la passion des amateurs québécois pour le tennis!

Photo David Boily, La Presse

Venus Williams 

Encore les génératrices... et la pluie !

Le stade Uniprix était encore alimenté en énergie électrique par des génératrices hier, les responsables ayant jugé que les délais étaient trop serrés en début de journée pour effectuer la transition du système d'urgence vers le système régulier. «En principe, tout rentrera dans l'ordre la nuit prochaine, a expliqué Louis-Philippe Dorais, de Tennis Canada. Une équipe d'Hydro-Québec sera là dès la fin des matchs pour effectuer le travail.»

Un petit pépin a encore perturbé les activités hier, une des génératrices tombant en panne quelques minutes après 18h, plongeant ainsi le bâtiment principal (et les vestiaires!) dans l'obscurité. Les matchs se sont toutefois poursuivis... jusqu'à ce qu'une première averse s'en mêle!

Une deuxième averse, plus sérieuse celle-là, a retardé le programme de la soirée de plus d'une heure, vers 20h, mais de très nombreux spectateurs étaient encore dans les gradins quand l'action a repris.

Décidément, il en faut beaucoup pour venir à bout de la passion des amateurs québécois pour le tennis!