(Kyiv) Deux civils ont été tués dans une attaque nocturne russe de drones et de missiles russes sur un hôpital et un immeuble minier dans l’est de l’Ukraine, ont annoncé mardi les autorités ukrainiennes.

« Deux morts et huit blessés : les procureurs enregistrent les conséquences de l’attaque » sur Selydové, a indiqué le parquet général ukrainien dans un communiqué sur Telegram.

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’armée russe a attaqué la ville de Selydové, dans la région de Donetsk, avec des missiles S-300.

« Le bombardement a tué un civil et huit ont subi des contusions et des blessures dues à des éclats d’obus », a déploré le parquet.

Les missiles russes ont également « touché une entreprise » tuant un ouvrier de 63 ans qui se trouvait dans l’un des locaux, selon la même source.  

Selon l’armée ukrainienne, ce bâtiment touché est relié à « la mine de Kotlyarevska ».

L’armée de l’air ukrainienne a de son côté indiqué dans un communiqué avoir intercepté neuf des dix drones lancés par la Russie, ainsi qu’un missile de croisière de type Iskander. L’armée russe a également tiré quatre missiles guidés, selon Kyiv.

La semaine dernière, au moins quatre personnes sont mortes à la suite d’une frappe russe sur immeuble résidentiel à Selydové.

Dans la région de Kharkiv (nord-est), un homme de 29 ans est mort dans le feu de sa maison à la suite d’une frappe russe, selon les autorités régionales.

L’Ukraine a déjà dit se préparer à une augmentation des attaques russes, en particulier contre les installations énergétiques, avec l’arrivée des températures négatives.

L’année dernière, les frappes russes sur les infrastructures énergétiques du pays avaient laissé des milliers de personnes dans le froid et l’obscurité pendant de longues périodes.

Kyiv a depuis reçu davantage de systèmes de défense aérienne de la part de ses alliés.

Le Kremlin avait déclaré à l’époque que les dirigeants ukrainiens étaient responsables des souffrances civiles liées aux longues coupures d’électricité, car Kyiv refusait d’accepter les conditions fixées par Moscou pour mettre fin au conflit.