(Montréal) Jadis l’épicentre de la pandémie de coronavirus en Europe, l’Italie semble maintenant sortie de la crise et les responsables de la santé publique croient qu’une deuxième vague y est peu probable.

Ils attribuent l’essentiel de ce revirement de situation à la discipline des Italiens, qui ont rapidement adopté des mesures comme la distanciation sociale et le port du masque en public.

Un hôpital de Milan n’a accueilli aucun nouveau patient infecté depuis plus de trois semaines. À un certain moment, on y soignait 600 patients atteints par la COVID-19 — même si l’établissement ne compte que 500 lits.

Milan est la capitale de la région de la Lombardie, où on a recensé environ la moitié de quelque 34 000 décès causés par le virus en Italie.

Le plus récent bilan disponible pour la Lombardie témoigne de 277 personnes hospitalisées pour le coronavirus, dont 41 patients aux soins intensifs. On y comptait à un certain moment 12 000 hospitalisations, dont 1800 aux soins intensifs.

La Lombardie a imposé le port du masque en public en tout temps. Les écoles et les universités demeurent fermées, mais les restaurants et les bars sont ouverts avec des mesures de distanciation.

Des experts estiment maintenant que le risque d’une deuxième vague aussi dévastatrice que la première est plutôt faible. Ils attendent toutefois de voir ce qui se produira cet automne, quand le virus de la grippe recommencera à circuler.